Objectifs

Ce programme initié en 2020 est centré sur des problèmes de vocabulaire. En effet, les termes spécialisés d’archéologie, d’histoire de l’art et d’architecture, en chinois comme en japonais, apparaissent rarement dans les dictionnaires bilingues, rendant la lecture des livres et articles difficile. D’autre part, ce vocabulaire particulier ne trouve pas plus sa place dans les dictionnaires chinois ou japonais unilingues. Des tentatives ont bien été entreprises pour publier des glossaires. Cependant, ces derniers se limitent au vocabulaire commun et ne peuvent tenir compte de l’évolution même de la langue. En Chine par exemple, l’introduction de concepts occidentaux au cours des trente dernières années dans les domaines aussi bien de l’histoire de l’art que de l’archéologie ou de la conservation du patrimoine architectural a contraint les chercheurs à créer de nouveaux termes. D’autres termes, en usage dans la première moitié du XXe siècle ont depuis lors disparu. Le glossaire devra avoir une dimension historique – car ces termes aujourd’hui inusités demeurent dans les livres et articles de cette époque.

Méthode

Pour pallier les difficultés générées par ces situations, il est nécessaire de constituer pour soi-même son propre glossaire, ce que font la plupart des chercheurs. En réunissant les compétences de chacun, on sera à même de mettre à la disposition de tous un outil extrêmement utile. La constitution de cet outil permettra aussi d’engager des échanges fructueux entre les chercheurs, les amenant à entreprendre une réflexion sur leur discipline. Le glossaire est réalisé par étape, en fonction du champ disciplinaire des chercheurs investis dans le projet. Pour le présent quinquennal, le projet débute dans les domaines de l’archéologie (Chine, Japon), ainsi que de l’histoire de l’architecture (Japon).

Résultats attendus

On vise à créer un glossaire en ligne, qui sera illustré, et qui devra être accessible à tous les chercheurs gratuitement. Ce glossaire présentera pour eux, mais aussi pour tous les étudiants dans ces domaines un intérêt immense.

Planning

Préparation du programme, recherche des compétences externes au laboratoire ; mise en route du programme au cours de l’année 2020 ; organisation d’un séminaire Chine/Japon à Paris sur les problèmes de terminologie, préparation d’une base de données (2021-2022 ; 2022-2023) ; journées d’études spécialisées autour de thèmes précis (l’architecture, les jardins, les textiles, la céramique, l’archéologie de terrain, la terminologie ancienne – à partir des sources littéraires, etc.) ; édition progressive par thèmes du glossaire en ligne.

Production et actions scientifiques

Création d’un site Internet ouvert à tous.

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Inscription disciplinaire

archéologie culture visuelle histoire de l’art

Participants

Responsables

Nicolas Fiévé (École Pratique des Hautes Études)
Alain Thote (École Pratique des Hautes Études)

Membres CRCAO

Membres titulaires
Nicolas Fiévé (École Pratique des Hautes Études)
Guoqiang Li (Université Paris Nanterre)
Mechtild Mertz (CNRS)
Alain Thote (École Pratique des Hautes Études)
Olivier Venture (École Pratique des Hautes Études)

Membres associés
Lyce Jankowski (Musée royal de Mariemont)
Yumiko Takagi (Université DaitôBunka)
Corinne Tiry-Ono (Ministère de la Culture)
Diane Zhang-Goldberg (Indépendant)

Post-doctorants
Alia Demnati (Indépendant)
Gilles Mastalski (École Pratique des Hautes Études)
Delphine Vomscheid (Université Paris Cité)

Doctorants
Pauline Duval (École Pratique des Hautes Études)
Céline Pisseloup (École Pratique des Hautes Études)

Participants hors laboratoire

Eric Boudot
Emmanuel Marès
Laurent Nespoulous (Inalco)