Dunhuang est aussi métonymique, exemple documenté parmi d’autres qui le sont moins des oasis d’Asie centrale entourant le Taklamakan. La spécificité, réelle, de l’oasis, tant y sont prégnants le rôle de l’armée chinoise et les modes de vie et de production importés de la métropole, n’efface pas la réalité d’un peuplement ouvert à toutes les influences de l’Asie centrale sédentaire et nomade. Dans le droit fil des travaux de J. Gernet et de ceux d’E. Trombert, une approche économique et sociale des oasis d’Asie centrale sera poursuivie durant le prochain quinquennal : rôle de l’armée et de l’Etat chinois, dans leur dimension archéologique (limes chinois, systèmes de défense) et manuscrite (documents de Turfan, de Dunhuang, de Mazar Tagh, etc.), en particulier pour leur caractère peuplant ; rôle du grand commerce, en particulier sogdien, et interface avec la question des transferts technologiques (question du papier, du verre, de l’acier), là encore dans leur dimension manuscrite et archéologique ; économie nomade, qu’elle soit locale ou impériale, enfin avec le rôle des pâtures des vallées ou d’altitude dans les montagnes jouxtant le bassin.

Production et actions scientifiques

Séminaires, ateliers et colloques, et publications liées. Une coopération renforcée avec Beida est à envisager.

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Inscription disciplinaire

Dunhuang

Participants

Responsable

Étienne de la Vaissière (École des hautes études en sciences sociales)

Membre CRCAO

Membres associés
Étienne de la Vaissière (École des hautes études en sciences sociales)